A propos de l’éjaculation précoce… |
DEFINITION
L’éjaculation précoce (EP) ou l’éjaculation prématurée (EP) ou encore l’éjaculation à retarder répondent principalement à trois critères malgré 14 définitions ayant cours au sein de la sexologie.
- Une éjaculation jugée rapide ou très rapide par le patient
- Un sentiment de manque de contrôle sur cette éjaculation
- Une frustration relative à cet état individuel, du partenaire ou du couple
La controverse s’applique tant selon les auteurs et les patients eux mêmes à situer l’éjaculation précoce. Les rôles sexuels et la culture peuvent différer selon l’expression personnelle de la sexualité vécue et de son imprégnation. Ainsi, le déni en est une illustration !
Ce n’est pas une maladie ! C’est une dysfonction !
Toute dysfonction est réversible.
PREVALENCE
30% des hommes semblent touchés par l’éjaculation précoce. Ce chiffre ayant peu évolué depuis plusieurs décennies.
Néanmoins, selon la nomenclature considérée, les critères d’études ou les orientations de recherche, le pourcentage varierait entre 15% et 30%
CAUSES
Tout et son contraire a été élaboré quant aux postulats causals…
Des anthropologues aux psychanalystes, des médecins aux psychologues, des sociologues aux sexologues, aucune hypothèse légitime et garantie n’a été démontrée à ce jour.
Néanmoins, l’expérience cumulée de différents thérapeutes et ma pratique clinique, nous accordons à dégager les champs suivants :
- Une capacité d’apprentissage, d’habileté ou de maturité sexuelle non développé
- Angoisse et anxiété de performance non maitrisée
- Estime de soi et confiance à défaut
- Critères cognitifs perturbés
- Influence socio-culturelle
TRAITEMENTS
Du point de vue médical, les IPDE5 utilisés seuls ont montrés leurs limites ou souvent mal appréhendés. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ont essuyés de vives critiques mais sont une avancée pour l’avenir.
Les traitements de type fonctionnel et cognitivo-comportemental semblent être très efficace pour la plus part des patients afin de sortir définitivement de l’éjaculation précoce.
Axés sur la capacité d’apprentissage à utiliser les fonctions de son corps, des nouveaux comportements associés à une inhibition cognitive mieux maitrisées, les résultats sont appréciés par mes patients.
Dans certaines situations, la bi-thérapie est un outil fabuleux. En accord avec le médecin traitement, le mariage des traitements peut s’avérer efficace.
L’éjaculation précoce de type primaire ou secondaire se soigne très bien de nos jours.
Alors n’hésitez pas et contactez moi au plus vite…
Claude GENNA – sexologue à Nice