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Genre, identité et sexualité

La perception à propos des questions de sexe, d’identité et de genre est différemment interprétée à la fois par les initiés que par les conservateurs, comme la plupart des choses de la vie. Afin de mieux comprendre les nuances de ces termes et de leurs implications, voici les définitions les plus adaptées :

Le terme de « sexe » est défini comme l’état biologique d’une personne à la naissance et comprend l’anatomie, le système reproducteur et les caractères sexuels secondaires. Il comprend soit le sexe “homme“, soit le sexe “femme” ou le sexe dit “intersexué“. Le sexe est un élément qui détermine l’état civil d’une personne et figure sur l’acte de naissance.

Le terme « d’identité sexuelle » est défini par l’attirance affective, sentimentale ou sexuelle d’une personne au sexe d’autres personnes. L’identité sexuelle est distincte de l’identité mentale (perception propre de soi). Toutefois, l’identité sexuelle et le comportement sexuel sont très liés à l’orientation sexuelle.

Le terme « d’identité de l’orientation sexuelle » se définit par l’identification ou la non-identification à une orientation sexuelle par une attirance et/ou une attraction sexuelle stable, durable ou alternative pour une personne de même sexe, de sexe opposé ou les deux sexes. Elles prennent différentes formes qui peuvent s’entrecroiser et s’entremêler : sexuelles, affectives, sentimentale ou fantasmées.

Le terme de « identité de genre » prend une multitude de définitions selon les obédiences des sociétés et autres sociologues, anthropologues… Si le sexe à la naissance détermine la biologie et les caractères sexuels secondaires, la société souhaite que le genre soit en conformité au sexe comme un rôle social attendu ou imposée.

Ainsi, le terme de « rôle de genre » est défini par une personne soit par son identité mentale à être et vivre dans un genre ou un autre genre, soit de ne pas se sentir spécifique dans un genre binaire, masculin ou féminin, ou encore par choix de basculer entre les genres.

La dysphorie de genre est un terme inscrit dans les manuels psychiatriques (DSM5) qui définit une personne née de sexe biologique homme, femme ou intersexué en souffrance clinique significative et importante face à sentiment de ne pas être en adéquation entre son sexe assigné et son identité de genre ressentie.

La dysphorie de genre n’est pas un trouble mental mais une non prise en charge, notamment dans le cas d’un mal-être de son identité mentale,  peut engendrer des conséquences cognitives lourdes.

Le terme « transgenre » est défini pour une personne, homme, femme ou intersexuée, d’être et de vivre dans une identité de genre différente ou à l’opposer du sexe biologique déterminée à la naissance. Une identité, un genre ou un rôle comprenant des comportements sexuels qui seraient mal vécue peut devenir anxiogène et invalidants. Elle provoque des implications mentales conséquentes voir lourdes et des probables dysfonctions sexuelles, un mal être personnel, social, professionnel et familial.

Le coming-out est nécessaire chez certaines personnes pour se sentir totalement libérer dans leur identité et intégrer leur genre. Il est peu important pour d’autres personnes qui n’ont pas besoin de le faire mais plutôt de le vivre. Ainsi, un « coming-out » commence tout d’abord par un « coming-in » ; c’est à dire être soi et accepter son identité, son orientation, son genre et la vie sociale.

Claude GENNA, sexologue, intervient dans les domaines de l’identité, du genre et des comportements sexuels dès lors que la personne n’est pas épanouie dans l’un de ces indicateurs au cœur et en accord avec la société.

A noter : Une prévalence de personnes dites « transgenres » renie ce terme et préfère être appelée de manière conventionnelle c’est à dire madame ou monsieur. Pour d’autres personnes, ce débat n’a aucune utilité.

De plus en plus de personnes ne souhaitent ni entrer, ni devoir se soumettre à une adaptation entre la binarité dite masculine et féminine. Le genre est un ainsi un continuum.

Vous retrouvez les conséquences suivantes :

  • Perte de confiance
  • Baisse de votre estime
  • Perte de votre « identité »
  • Anxiété sociale
  • Anxiété sexuelle
  • Stress, déprime à dépression
  • Alcool, drogues…
  • Évitement des rapports sexuels
  • Conduite à risque, TS…
  • Développement possible d’autres dysfonctions sexuelles: Éjaculation précoce, baisse de désir…

Concernant votre partenaire :

  • Frustrations
  • Rejet
  • Manque de respect ou d’affection
  • Suspicion d’adultère de son conjoint
  • Baisse du désir
  • Dysfonctions sexuelles…

Concernant votre couple :

  • Conflits ou déni
  • Frustrations
  • Arrêt ou prolongation des préliminaires
  • Baisse de la fréquence sexuelle voir arrêt
  • Adultère
  • Séparation, divorce
  • Conjugopathies

Les psychothérapies et sexothérapies de type comportemental, cognitif, émotionnel et fonctionnel et analytiques que nous regroupons sous l’appellation TCC.EFA sont les méthodes les plus efficaces de nos jours et qui s’adaptent au mieux à la population générale pour vivre votre authentique identité et votre genre.

Elles se combinent avec d’autres techniques cognitives et sexologiques que je développe jour après jour. L’implication du partenaire (homme ou femme) en cours de sexothérapie est recommandée pour un soutien et un résultat de meilleure qualité.

Le travail thérapeutique est axé sur votre identité profonde et la mise en éveil au sein de la société. Ainsi, la perception de votre mental permettra également une sexualité adaptée en fonction de votre comportement de rôle de genre.

Elle dépend uniquement de votre engagement, votre responsabilité, votre rigueur, votre motivation et votre temps. Ce sont les 5 éléments indispensables à la réussite pour asseoir votre identité et votre genre.

Léa 20 ans

Je suis une fille mais je ne suis pas attachée à un genre précis. Il m’arrive de modifier mon genre, ma manière de m’habiller ou mon langage. Cela me pose quelques problèmes relationnels surtout avec mes partenaires hommes ou femmes.

Stéphanie 33 ans

Je suis transgenre depuis l’âge de 17 ans. Je m’habille en femme depuis une dizaine d’années et je porte des implants mammaires. Je ne souhaite pas d’hormonothérapie et je veux garder mon pénis. Cette situation m’a coûté le divorce.

Ornella 51 ans

Depuis mon enfance, mon adolescence à aujourd’hui, les gens pensent que je suis lesbienne. Je suis une hétéro à 100 % et pourtant j’adore mon genre très masculin comme vous pouvez le constater. Même ma sexualité est plutôt pulsionnelle et masculine.  

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