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Changement de sexe : démédicaliser la procédure

À la une Changer de sexe à l’état civil hors parcours médical : le projet de loi passe au Sénat le 28 et 29 septembre. Mais, il fait déjà débat

En mai 2009, Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, prenait une décision attendue depuis des décennies, en sortant la transsexualité du champ des maladies psychiatriques, pour la classer parmi les maladies rares. Sept années plus tard, c’est la notion même de maladie qui est en passe d’être rayée. Le 12 juillet dernier, dans la torpeur estivale, les députés apportaient une ultime modification au projet de loi de modernisation de la justice du XXIe siècle en supprimant la qualification médicale de l’affection, qui fonde la demande de changement de sexe à l’état civil.
Un amendement destiné à simplifier et raccourcir une procédure très complexe : « Le changement d’état civil des personnes transgenres était jusqu’à présent un très long parcours et n’était autorisé qu’après un suivi psychiatrique et médico chirurgical », rappelle le Dr Carol Burté, présidente de l’ASCA (Association des sexologues de la Côte d’Azur), andrologue et sexologue.

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